Pancréatectomies
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Maison de Santé Feurs
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Plusieurs exérèses du pancréas sont possibles :
- la résection de la tête du pancréas ou duodéno pancréatectomie céphalique, (DPC) par coelioscopie et/ou par voie ouverte opération complexe en raison de la nécessité de trois anastomoses pour rétablir la continuité digestive : du pancréas, de la voie billiaire et de l’estomac.
Il s’agit d’une intervention gravée d’une morbidité importante à cause de la gravité du cancer du pancréas et de la fragilité même du tissue pancréatique. La durée d’hospitalisation est de 7-10 jours et le patient aura le protocole RRAC. - La Résection du corps et de la queue du pancréas, pancréatectomie caudale associée ou non à l’ablation de la rate (spléno-pancréatectomie), aux suites opératoires beaucoup plus simples
- Résection de l’ensemble du pancréas ou duodéno-pancréatectomie totale, d’indication exceptionnelle, à l’origine obligatoire d’un diabète à l’insuline
La fragilité habituelle de la consistance du pancréas et sa sécrétion d’enzymes très agressifs expliquent les suites parfois difficiles de ces interventions, essentiellement pour la duodéno pancréatectomie céphalique.
Conséquences des pancréatectomies :
- en cas de duodéno pancréatectomie céphalique : il y a habituellement peu de séquelles fonctionnelles, les patients reprenant une alimentation pratiquement normale. IL existe deux risques : l’un d’insuffisance pancréatique nécessitant l’absorption d’enzymes pancréatiques pour aider la digestion, parfois définitive, l’autre d’un diabète insulinodépendant assez rare
- en cas de pancréatectomie gauche les mêmes risques sont possibles mais rares, par contre il existe des risques spécifiques à la splénectomie lorsque celle-ci est associée.
- le risque thrombo-embolique (phlébite ou et embolie pulmonaire) en raison de l’augmentation des plaquettes. La prévention nécessite un traitement anticoagulant ou antiagrégant les premières semaines.
- le risque d’infection sévère de septicémie foudroyante en particulier en cas d’infection à pnemoccoque qui nécessite une vaccination préopératoire et la prise d’Oracilline pendant 2 ans et le rappel des vaccins. Par la suite et pendant toute la vie, à chaque épisode fébrile, il faudra instaurer un traitement antibiotique pour éviter une septicémie foudroyante.